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MAURITANIE

MÉMOIRE D'UNE TERRE D'EXIL

DOCUMENTAIRE BASÉ SUR LES VÉCU LIÉ AUX ÉVÈNEMENT DE 1989.

L'exil, et la question actuelle de l'accaparement des terres Mauritaniennes 

D'APRES UNE IDEÉ ORIGINALE DE MAMADOU BAILY GAYE

Synopsis

En 1989, des milliers de Mauritaniens noirs sont déportés vers le Sénégal et en Europe  lors d’une vague de violences ethniques orchestrée par le régime mauritanien.
Parmi eux, la mère de Mamoudou Baidy Gaye, comme tant d’autres femmes et enfants, a dû tout abandonner sa maison, ses souvenirs, sa terre.
Exil, faim, déracinement… un drame ignoré, effacé de la mémoire nationale.

Près de trente-cinq ans plus tard, alors que la plaie de l’exil reste ouverte, un nouveau mal ronge la terre natale : l’accaparement des terres.
Les populations déportées ou marginalisées voient aujourd’hui leurs terres confisquées, leur histoire effacée et leurs droits niés.

MÉMOIRE D'UNE TERRE D'EXIL  est une plongée intime et politique dans l’histoire d’un peuple brisé deux fois : par l’exil, puis par le vol de sa terre.

Présentation du projet

Se travail documentaire retrace l’histoire de familles noires mauritaniennes déportées au Sénégal depuis 1989, à travers une enquête à la fois personnelle et collective.
Le film explore les fractures laissées par l’exil au sein de plusieurs générations entre l’Afrique et l’Europe  tout en révélant une injustice contemporaine : l’accaparement illégal des terres de ces familles par les autorités ou par des groupes influents.

Entre témoignages intimes, images d’archives et immersion sur le terrain, le documentaire tisse un récit où la mémoire devient un acte de résistance et de reconstruction.

Intention des réalisateurs

Journaliste et militant, Mamoudou Baidy Gaye est lui-même le fils d’une victime de la déportation.
À travers ce film, il souhaite documenter une mémoire longtemps censurée, redonner voix aux oubliés et poser une question centrale :

Peut-on construire une nation sans justice ni réparation ?

Notre documentaire se veut à la fois un devoir de mémoire et un acte de résistance  contre l’oubli, contre l’effacement et contre le pillage des droits humains et fonciers.

Genre : Documentaire – Enquête historique et sociale  

Durée : 52 minutes  

 

Langue : Français (avec passages en langues locales sous-titrés)  

 

Réalisateur :

ADAM ROMAIN / ALICE BOISSINOT

Objectifs du film

  • Témoigner de l’exil forcé de 1989 à travers des récits personnels et intimes.

  • Documenter les cas concrets d’accaparement foncier en Mauritanie et leurs conséquences sur les populations déplacées.

  • Donner la parole aux victimes oubliées et aux défenseurs des droits humains.

  • Interpeller l’opinion nationale et internationale sur les injustices foncières et la nécessité d’une réparation historique.

 

Ligne éditoriale

Le film s’articule autour d’une approche à la fois historique, humaine et politique, mêlant enquête journalistique et regard personnel.

  • Témoignages filmés en face ou en anonyme d’anciens déportés réfugiés au Sénégal.

  • Visites de villages touchés par les expropriations et les conflits fonciers actuels.

  • Entretiens d’experts : juristes, historiens, militants et acteurs de la société civile.

  • Images d’archives de 1989 : déportations, discours officiels, extraits de presse et documents inédits.

  • Séquences contemporaines sur les luttes paysannes et les mobilisations locales pour la restitution des terres.

 

Cette construction narrative permet de relier la mémoire du passé à la résistance du présent, en retraçant les liens entre exil, identité et justice.

 

Ligne artistique

La mise en scène adopte une narration à la première personne, où la voix du journaliste ALIA GAYE sert de fil conducteur entre les différentes époques et espaces.
L’image se veut brute, proche des visages et des gestes, au plus près des émotions et des silences.
La caméra capte les lieux de douleur, mais aussi les signes de dignité et de résilience.

Un regard sobre mais engagé, ancré dans la réalité du terrain, pour révéler la mémoire des oubliés sans artifice  dans une esthétique documentaire épurée, à hauteur d’humain.

QUESTIONS À POSÉ AUX DIFFÉRENTS ACTEURS DU DOCUMENTAIRES

 I Pour Alia. Mémoire, transmission, identité

Sur l’exil et la mémoire familiale

  • Que t’a raconté ta famille sur les événements de 1989 ?

  • Comment as-tu grandi avec cette histoire ?

  • Te souviens-tu de la première fois où tu as compris ce que signifiait « exil » pour les tiens ?

  • Quels souvenirs ou objets restent de cette période ?

Sur le sentiment d’appartenance

  • Te sens-tu encore liée à la Mauritanie, malgré l’exil ?

  • Que représente pour toi la terre de tes ancêtres ?

  • Comment vis-tu le fait d’être issue d’un peuple dont l’histoire a été effacée ?

Sur la transmission

  • Comment parles-tu de cette histoire aux jeunes générations ?

  • Que voudrais-tu qu’on retienne de cette mémoire collective ?

Sur le présent

  • Quand tu retournes dans les villages, qu’est-ce que tu ressens ?

  • Penses-tu que la société mauritanienne est prête à affronter cette part de son histoire ?

 II Pour les anciens déportés. Témoins directs de 1989

Sur l’expérience de la déportation

  • Pouvez-vous raconter ce qui s’est passé en 1989, pour vous et votre famille ?

  • Comment avez-vous vécu le départ forcé ?

  • Que vous reste-t-il de ces jours-là : des images, des sons, des odeurs ?

  • Comment avez-vous été accueillis au Sénégal ?

Sur la vie en exil

  • Quelles ont été les plus grandes difficultés après la déportation ?

  • Comment avez-vous reconstruit une vie, une communauté ?

  • Quelles relations avez-vous aujourd’hui avec la Mauritanie ?

Sur la mémoire

  • Est-ce que vous avez eu l’impression qu’on voulait vous faire oublier ?

  • Qu’attendez-vous des autorités aujourd’hui ?

  • Que signifie pour vous “rentrer” ?

 

III Pour les habitants et paysans concernés par l’accaparement foncier

Sur la terre

  • Depuis quand vivez-vous sur ces terres ?

  • Quelle place occupe la terre dans votre vie, votre culture, votre identité ?

  • Quand et comment avez-vous appris que ces terres étaient confisquées ?

Sur les conséquences

  • Qui a pris le contrôle de ces terres ?

  • Comment la communauté a-t-elle réagi ?

  • Qu’est-ce que cela change dans votre vie quotidienne ?

Sur la résistance

  • Quelles formes de mobilisation ou de protestation existent aujourd’hui ?

  • Avez-vous peur de parler de ces injustices ?

  • Que signifie pour vous “justice foncière” ?

 

 IV. Pour les défenseurs des droits humains et activistes

Sur la situation actuelle

  • Quelle est l’ampleur réelle de l’accaparement des terres en Mauritanie aujourd’hui ?

  • Qui sont les acteurs impliqués : l’État, des entreprises privées, des élites locales ?

  • Pourquoi les populations déportées ou noires mauritaniennes sont-elles particulièrement touchées ?

Sur le combat juridique et politique

  • Quelles sont les démarches légales entreprises ?

  • Quels obstacles rencontrez-vous face aux autorités ?

  • Y a-t-il eu des avancées, des cas de restitution de terres ?

Sur la mémoire et la réparation

  • Pourquoi, selon vous, la question de 1989 reste-t-elle taboue ?

  • En quoi le combat pour la terre rejoint celui de la mémoire ?

 V. Pour les historiens et experts en droit foncier

Sur le contexte historique

  • Comment expliquer les événements de 1989 ?

  • Quels mécanismes politiques et idéologiques ont conduit aux déportations ?

  • Comment cet épisode s’inscrit-il dans l’histoire des rapports entre les communautés mauritaniennes ?

Sur la question foncière

  • Quelle est la législation actuelle sur la propriété foncière en Mauritanie ?

  • En quoi favorise-t-elle l’injustice ou les inégalités sociales ?

  • Quels sont les enjeux géopolitiques liés aux terres agricoles et au fleuve Sénégal ?

 VI. Pour tous sur la mémoire, la dignité, l’avenir

  • Qu’est-ce que la justice, pour vous ?

  • Que faudrait-il pour tourner la page sans l’effacer ?

  • Pensez-vous qu’il soit possible de réconcilier mémoire et avenir ?

  • Si vous deviez adresser un message à la génération suivante, quel serait-il ?

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